Noël oblige, voici les photos que j'ai prises l'année dernière du
Christmas pudding que je m'étais offert...
J'aime l'accompagner d'une glace vanille, ici la glace vanille François
Théron de chez Picard. Les Anglais le servent avec une sauce appelée "Brandy butter", une sorte de crème anglaise épaisse parfumée au brandy.
Alors je dirais que le
Christmas Pudding, on aime ou on n'aime pas et puis c'est tout... ça ne se discute pas: il faut goûter pour se faire son idée... Moi j'aime!
Un vrai Christmas pudding demandant beaucoup de temps d'attente (la famille où j'habitais en Angleterre préparait le sien dès octobre!), je ne prends pas le temps de le faire, je préfère l'acheter...
Donc pas de recette mais un petit historique à vous proposer...
source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Christmas_pudding
"Historique
Bien qu'il ait pris sa forme finale en Angleterre à l'époque victorienne, le pudding trouve ses origines dans les années 1420, et provient de deux sources différentes. Il apparût d'abord non pas comme une confiserie ou un dessert, mais comme une façon de préserver la viande à la fin de la saison. À cause des pénuries de fourrage, le bétail en surplus était abattu en automne. La viande était alors stockée dans des plats à gâteaux remplis de fruits séchés agissant comme conservateurs. Les grandes tartes de viande hachée ainsi obtenues pouvaient alors être utilisées pour nourrir quantité de personnes, particulièrement à la période des fêtes. L'ancêtre du pudding moderne, cependant, était le "Plum pottage", un brouet composé d'un mélange de viande et de légumes originaire de l'époque romaine. Ce mets était préparé dans un grand chaudron, les ingrédients étant mis à cuire lentement, avec des fruits séchés, du sucre et des épices.
Le plus ancienne référence au "standing pottage" date de 1420, et désignait un mets de veau, mouton ou poulet confit, épaissi avec du pain, et rougi avec du bois de santal et quantité de groseilles. Au temps d'Elisabeth I, des pruneaux furent ajoutés à ce mélange de base. Cette recette devint si populaire que ce mets fut connu à partir de ce jour sous le nom de « Plum pottage » (Plum signifiant pruneaux).
Au dix-huitième siècle, les techniques de conservation de la viande ayant évolué, les ingrédients salés de la tarte de viande hachée et du Plum Pudding ont diminué tandis que le contenu doux a augmenté. La tarte de viande hachée a conservé son nom, tandis que le brouet a été de plus en plus souvent mentionné en tant que « plum pudding ». Bien que ce dernier ait toujours été un mets de célébration, il était à l'origine mangé au Festival de la Moisson (Harvest festival), et non à Noël. Ce n'est qu'à partir des années 1830 que cette boule de farine, de fruits, de graisse de rognon, de sucre et d'épices, rehaussée de houx, prit son apparence définitive, de plus en plus associée à Noël. Elisa Acton fut la première à le citer comme Christmas Pudding dans son livre de cuisine.
De nombreux ménages ont leur propre recette du Christmas Pudding; celles qui procurent le plus de fierté ont été transmises dans la famille de génération en génération. Essentiellement, ces recettes utilisent les ingrédients qui étaient traditionnellement les plus chers ou les plus luxueux – notamment les aromates doux qui sont si importants pour développer le riche arôme particulier du pudding.
Le Christmas pudding est un pudding lourd, cuit à la vapeur avec des fruits secs, des noix et généralement fait avec de la graisse de rognon. Il est d'apparence sombre - voire noir – , conséquence de l'utilisation de sucre brun et de mélasse noire dans la plupart des recettes et de sa longue cuisson. Le mélange peut être humidifié avec du jus d'agrumes, du Cognac (eau-de-vie) ou d'autres alcools (quelques recettes utilisent notamment des bières brunes comme la Mild, la Stout ou la Porter). Au Pérou, quelques familles utilisent du Pisco.
Traditionnellement, les puddings étaient bouillis dans un tissu et ils sont souvent représentés ronds, mais depuis le début du vingtième siècle ils sont plus couramment préparés dans des jattes.
La préparation initiale est généralement faite durant le Stir-up sunday ( dimanche du mélange : 5 semaines avant Noël) et demande plusieurs heures de cuisson à la vapeur (la durée peut être raccourcie sans perte de qualité en utilisant une cocotte-minute). Avant le service, le pudding est réchauffé à la vapeur encore une fois et servi avec du cognac flambé. Le pudding est traditionnellement décoré avec une feuille de houx.
Traditions
Traditionnellement les puddings étaient préparés le weekend qui précédait l'Avent, ou immédiatement après, c'est-à-dire quatre à cinq semaines avant Noël.
Traditionnellement chaque membre de la famille, ou au moins chaque enfant, devait remuer le mélange et faire un vœu par la même occasion.
Il était pratique courante d'inclure des petites pièces de monnaie d'argent dans le mélange du pudding, qui pourraient ensuite être conservées par la personne qui les trouverait dans sa part. La pièce de monnaie était présumée apporter la richesse pour l'année à venir. Cependant cette pratique finit par disparaître quand les pièces d'argent véritables se sont raréfiées, car on craignait que les pièces faites d'alliage ne gâtent le pudding.
D'autres symboles pouvaient également être inclus, comme un petit os de poulet en forme de V (réputé porte-bonheur), un dé à coudre d'argent (pour la fortune), ou une ancre (pour symboliser le retour au port en sécurité).
Les puddings ont de très bonnes propriétés de conservation et de nombreuses familles en conservent un de la période de Noël, pour le manger à une autre célébration plus tard l'année, souvent à Pâques. Certains vont également jusqu'à faire chaque année le pudding pour le Noël suivant. D'autres prétendent que cela détériore la saveur, mais admettent qu'un pudding bien fait pourra se conserver pendant une année. »
En espérant que tout cela a éclairé vos lanternes....